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Slow tech : plus qu'une posture, une nécessité

La high tech consomme trop de ressources



Fréderic Bordage de l'association Green. IT nous met en garde. La sobriété technologique est la seule voie possible, face à la raréfaction de nos ressources abiotiques.

« La haute technologie consomme déjà plusieurs fois le budget annuel soutenable d'un européen. Le numérique représente 40% de ce budget ». Or, nous devons diviser par 10 cette consommation afin qu'elle reste pérenne.


La Slow Tech comme voie médiane


Dans cette perspective de sobriété, la « slow tech » est une approche qui se situe à mi-chemin entre high et low tech. Les quatre bénéfices majeurs d'une telle démarche sont de :

  1. Réduire le plus rapidement possible la contribution de la high-tech aux crises environnementales majeures (réchauffement global, biodiversité, etc.) ;

  2. Economiser cette ressource critique qu’est la high tech pour l’humanité (au moins à court terme compte tenu de notre dépendance) ;

  3. Préparer l’humanité à une civilisation qui sera inéluctablement moins high-tech d’ici quelques décennies ;

  4. Retrouver une relation à la technologie apaisée, sereine et saine.

Pourquoi devons-nous ralentir?


Partant du constat sans appel que les ressources vont se raréfier, la slow tech propose de rompre avec le rythme effréné et l'immédiateté du tout numérique. Cette pause est non seulement salutaire pour l'environnement mais également pour notre équilibre psychique. Ce ralentissement concerne à la fois les créateurs et fabricants de technologies que les usagers. Remplacer son alarme téléphone par un réveil matin, gérer son temps d'écran, consulter un livre de recette plutôt qu'une application, consolider les liens sociaux physiques plutôt que virtuels, sont autant de pistes à suivre.


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